
Jules Isaac (18 November 1877 – 6 September 1963) was a Jewish French historian.
Born in France in 1877, Isaac obtained a degree in History and Geography in 1902 and was professor for over 30 years. A fighter by nature with an intense thirst for truth, he was strongly influenced by Péguy from the moment they first met in 1897. He fought the accusers of Dreyfus, not because Dreyfus was a Jew, but in pursuit of justice and truth. In 1936 he was appointed Inspector General of Public Education. However it was his history text books that made him famous.
His interest in the historical problem of Christian anti-semitism began at the end of 1942. In October 1943 the Gestapo arrested his daughter, son-in-law, one of his sons and his wife. He alone escaped through an extraordinary piece of luck. Though his son escaped the other three never returned. His wife, however, succeeded in conveying a last message to him: “Finish the work which the world is waiting for from you.” This referred to the editing of his book “Jesus and Israel” in which his wife had shown much interest from the outset.

In spite of having to continually flee and in village presbyteries, he continued to work on this book which he completed after the war in 1947 and which was published in 1948.6
In August 1947 an Emergency Conference on Anti-semitism was convened by an Anglo-American committee at Seelisberg in Switzerland. At this conference the Christian participants of the Commission on The task of the Churches in fighting against anti-semitism formulated the famous Ten Points of Seelisberg, taking as a starting-point Jules Isaac’s eighteen theses which he and Rabbi Joseph Kaplan proposed for the discussion.
The members of this commission were: Father Calliste Lopinot (Rome), Miroslav Novak, bishop of the Czech Church, Dr. E.L.Allen, Professor Dr. E. Bickel, Miss Madeleine Davy, Father Paul Démann, Pastor A. Freudenberg, Professor Jules Isaac, Abbé Journet, Rabbi Joseph Kaplan, Father de Menasce, Dr. A.Newlin, Rabbi W.Rosenblum, Rev. Robert Smith and Rabbi Zwi Chaim Taubes. Among the 60 participants of the Seelisberg Conference were also the Chief Rabbi Alexander Safran of Rumania and Bill Simpson (England). Jacques Maritain, French Ambassador to the Holy See, sent a letter disowning anti-semitism in the name of the Christian faith.

“The Teaching of Contempt”
Jules Isaac was a man of action who fought for the truth. In 1960 he went to see Pope John XXIII in order to present him with his book. He had previously had an audience with Pius XII in 1949 when he called the Pope’s attention to the prayer of intercession on Good Friday. In his diary he describes his stay in Rome and the warm reception he received from Pope John XXIII at the audience on 13th June 1960.
He suggested to the Pope the creation of a sub-commission to study the necessary correction of Christian teaching. Encouraged by the very positive reception he received from the Pope, he was confirmed in his hopes by Cardinal Bea with whom he had a meeting two days later. As we know, a sub-commission was in fact created.

In order to develop interest for mutual understanding among Christians and Jews, Jules Isaac also invested much energy in the field of Christian religious education on an international level. With this in view he founded the first group of the Amitié Judéo-chrétienne de France at Aix-en-Provence, whilst Edmond Fleg created the group in Paris. Jules Isaac also drew up the statutes of the Amitié Judéo-chrétienne de France and was president of this association for many years.
It is also thanks to his inspiration that the Amicizia Ebraico-cristiana di Firenze came into existence in 1950. Among the founding members were: Aldo Neppi Modona, Giorgio La Pira, Ines Zilli Gay, Angelo Orvieto, Arrigo Levasti, Raffaele Ciampini, Giacomo Devoto, Raffaello Del Re and Lina Trigona. From 1951 on the Amicizia published a Bollettino. On May 3, 1964 the association organised an important commemorative celebration in honour of Jules Isaac who died in Aix-en-Provence on September 5, 1963.

Prayer: Thank you Lord for the courage and perseverance of Jules Isaac, and the effect of his life and work in changing the state of Jewish-Christian relations in the post-Shoah context. Give us today men and women of prophetic vision and engaged practice, who will make a difference in the world in which we live. In Yeshua’s name we pray. Amen.
http://judaisme.sdv.fr/perso/jisaac/jisaac.htm
http://www.jewish-american-society-for-historic-preservation.org/images/Jules_Isaac.pdfhttp://www.notredamedesion.org/admin/dialogue_sidicView.php?id=567
http://www.notredamedesion.org/en/dialogue_docs.php?a=3b&id=567
http://www.jewish-american-society-for-historic-preservation.org/images/Jules_Isaac.pdf
1. Give all Christians a basic knowledge of the Old Testament and its Jewish origins. |
Les dix huit points de Jules Isaac
Jésus et Israël, pp.575-578
Un enseignement chrétien digne de ce nom devrait :
- Donner à tous les chrétiens une connaissance au moins élémentaire de l’Ancien Testament, insister sur le fait que l’Ancien Testament, essentiellement sémitique -fond et forme- était l’écriture sainte des Juifs, avant de devenir l’écriture sainte des Chrétiens ;
- Rappeler qu’une grande partie de la liturgie chrétienne lui est empruntée ; et que l’Ancien Testament, œuvre du génie juif (éclairé par Dieu) a été jusqu’à nos jours une source permanente d’inspiration pour la pensée, la littérature et l’art chrétiens ;
- Se garder d’omettre le fait capital que c’est au peuple juif, élu par Lui, que Dieu s’est révélé d’abord dans sa Toute-Puissance ; que c’est par le peuple juif que la croyance fondamentale en Dieu a été sauvegardée, puis transmise au monde chrétien ;
- Reconnaître et dire loyalement, en s’inspirant des enquêtes historiques les plus valables, que le christianisme est né d’un Judaïsme non pas dégénéré mais vivace, comme le prouvent la richesse de la littérature juive, la résistance indomptable du judaïsme au paganisme, la spiritualisation du culte dans les synagogues, le rayonnement du prosélytisme, la multiplicité des sectes et des tendances religieuses, l’élargissement des croyances ; se garder de tracer du pharisianisme historique une simple caricature ;
- Tenir compte du fait que l’histoire donne un démenti formel au mythe théologique de la Dispersion -châtiment providentiel (de la Crucifixion)-, puisque la dispersion du peuple juif était un fait accompli au temps de Jésus et qu’à cette époque, selon toute vraisemblance, la majorité du peuple juif ne vivait plus en Palestine ; même après les deux grandes guerres de Judée (Ier et IIème siècles), il n’y a pas eu de dispersion des Juifs de Palestine ;
- Mettre en garde les fidèles contre certaines tendances rédactionnelles des Evangiles, notamment dans le quatrième Evangile l’emploi fréquent du terme collectif “les Juifs” dans un sens limitatif et péjoratif – les ennemis de Jésus : les grands prêtres, scribes et pharisiens – procédé qui a pour résultat non seulement de fausser les perspectives historiques, mais d’inspirer l’horreur et le mépris du peuple juif dans son ensemble, alors qu’en réalité ce peuple n’est nullement en cause ;
- Dire très explicitement, afin que nul chrétien ne l’ignore, que Jésus était juif, de vieille famille juive, qu’il a été circoncis (selon la loi juive) huit jours après sa naissance ; que le nom de Jésus est un nom juif (Yeschoua) grécisé et Christ l’équivalent grec du terme juif Messie ; que Jésus parlait une langue sémitique, l’araméen, comme tous les juifs de Palestine ; et qu’à moins de lire les Evangiles dans leur texte original qui est en langue grecque, on ne connaît la Parole que par une traduction de traduction ;
- Reconnaître – avec l’Ecriture – que Jésus, né “sous la Loi” juive, a vécu “sous la Loi”, qu’il n’a cessé de pratiquer jusqu’au dernier jour les rites essentiels du judaïsme ; que jusqu’au jour, il n’a cessé de prêcher son Evangile dans les synagogues et dans le Temple ;
- Ne pas omettre de constater que, durant sa vie humaine, Jésus n’a été que le “ministre des circoncis” (Romains, XV, 8) ; c’est en Israël seul qu’il a recruté ses disciples ; tous les apôtres étaient des Juifs comme leur Maître ;
- Bien montrer, d’après les textes évangéliques, que, sauf de rares exceptions, et jusqu’au dernier jour, Jésus n’a cessé d’obtenir les sympathies enthousiastes des masses populaires juives, à Jérusalem aussi bien qu’en Galilée ;
- Se garder d’affirmer que Jésus en personne a été rejeté par le peuple juif, que celui-ci a refusé de le reconnaître comme Messie et Fils de Dieu, pour la double raison que la majorité du peuple juif ne l’a même pas connu, et qu’à cette partie du peuple qui l’a connu, Jésus ne s’est jamais publiquement et explicitement présenté comme tel ; admettre que selon toute vraisemblance, le caractère messianique de l’entrée à Jérusalem à la veille de la Passion n’a pu être perçu que d’un petit nombre ;
- Se garder d’affirmer qu’à tout le moins Jésus a été rejeté par les chefs et représentants qualifiés du peuple juif ; ceux qui l’ont fait arrêter et condamner, les grands prêtres, étaient les représentants d’une étroite caste oligarchique, asservie à Rome et détestée du peuple ; quant aux docteurs et aux pharisiens, il ressort des textes évangéliques eux-mêmes qu’ils n’étaient pas unanimes contre Jésus ; rien ne prouve que l’élite spirituelle du judaïsme se soit associée à la conjuration ;
- Se garder de forcer les textes pour y trouver la réprobation globale d’Israël ou une malédiction qui n’est prononcée nulle part explicitement dans les Evangiles ; tenir compte du fait que Jésus a toujours pris soin de manifester à l’égard des masses populaires des sentiments de compassion et d’amour ;
- Se garder par-dessus tout de l’affirmation courante et traditionnelle que le peuple juif a commis le crime inexpiable de déicide, et qu’il en a pris sur lui, globalement toute la responsabilité ; se garder d’une telle affirmation non seulement parce qu’elle est nocive, génératrice de haine et de crimes, mais aussi parce qu’elle est radicalement fausse ;
- Mettre en lumière le fait, souligné par les quatre Evangiles, que les grands prêtres et leurs complices ont agi (contre Jésus) à l’insu du peuple et même par crainte du peuple ;
- Pour ce qui est du procès juif de Jésus, reconnaître que le peuple juif n’y est pour rien, n’y a joué aucun rôle, n’en a même probablement rien su ; que les outrages et brutalités qu’on met à son compte ont été le fait de policiers ou de quelques oligarques ; qu’il n’y a nulle mention d’un procès juif, d’une réunion du sanhédrin dans le quatrième Evangile ;
- Pour ce qui est du procès romain, reconnaître que le procurateur Ponce Pilate était entièrement maître de la vie et de la mort de Jésus ; que Jésus a été condamné pour prétentions messianiques, ce qui était un crime aux yeux des Romains, non pas des Juifs ; que la mise en croix était un supplice spécifiquement romain ; se garder d’imputer au peuple juif le couronnement d’épines qui est, dans les récits évangéliques, un jeu cruel de la soldatesque romaine ; se garder d’identifier la foule ameutée par les grands prêtres avec le peuple juif de Palestine dont les sentiments antiromains ne font pas de doute ; noter que le quatrième Evangile met en cause exclusivement les grands prêtres et leurs gens ;
- 18) En dernier lieu ne pas oublier que le cri monstrueux : “son sang soit sur nous et sur nos enfants” ne saurait prévaloir contre la Parole : “Père, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font.”
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2. Explain that much of Christian liturgy drew its foundations from the Old Testament. |
3. Do not omit that God had first revealed himself through the Old Testament to the Jews |
and later to the Christians |
4. Judaism is not a degenerative faith. Christianity was born of it. |
5. The myth of Jewish historical dispersion, because of death of Jesus, is wrong. The Jews |
had been largely dispersed from Israel for almost 500 years before Jesus. |
6. The Gospels text use of the word Jews is too broad in its context. The Jews of Jesus’ |
experience were limited to the Temple Jews and a small crowd before Pilate. The |
misreading of the Gospels blankets all Jews, everywhere, equally and erroneously. |
7. Jesus was a Jew. |
8. Jesus lived as a Jew. |
9. Jesus recruited his Apostles from the Jews. |
10. Jesus, throughout his ministry, only sought to gather adherents from the Jews. |
11. Do not teach that Jesus was rejected by the Jews, before and during his trial and |
crucifixion, because the vast majority of the Jews had no knowledge of Jesus. |
12. Jesus was not universally rejected by the Jewish leadership. The Gospels recognize he |
was rejected by a section of the Priests who were not unanimous against Jesus. |
13. There is nothing in the Gospels of a universal condemnation of the Jews. |
14. Be aware of the false charge of Deicide. |
15. The Gospels make clear that the High Priest and his supporters acted without the |
knowledge of the people. |
16. The trial of Jesus was a Roman trial, not a Jewish trial. The Jewish people, as a whole, |
did not even know of the trial or its brutalities. |
17. The procurator of the Roman trial was Pontius Pilate, with full control over life and |
death, not the Jews. The fourth Gospel acknowledges that the accusation and the trial |
involved the High Priest and his supporters alone. |
18. The accusation, “His blood be on us and our children,” cannot balance against Jesus’ |
words of forgiveness on the Cross – “Father, forgive them for they know not what they |
do.” |
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